UNE PARENTHÈSE EN AMÉRIQUE CENTRALE
L’ENVIRONNEMENT COMME AXE DE COMMUNICATION
J’écris ces quelques lignes sur le Costa Rica pour faire part de constats, sentiments plus que de jugements ou raccourcis.
Je ne vis pas là-bas, donc je transmets simplement ici la mémoire de trois séjours effectués dans ce pays qui ne laisse pas indifférent en 2013 et 2014 avec ma vision de modeste touriste.
Ambiances du Costa Rica à travers une vidéo promotionnelle
Quelles ont été mes motivations pour partir ?
Je ne connaissais pas les pays tropicaux, la biodiversité exceptionnelle bien qu’ayant subi les assauts de l’homme, demeure d’une rare beauté, et était un critère principal dans mon choix. L’appel du soleil et le souhait de passer du bon temps a contribué à me décider sans trop d’hésitation.
le Costa Rica est présenté comme stable, accueillant et plutôt sûr, ce constat a été déterminant et vérifié sur place alors que l’on nous met en garde par rapport à la « réputation » des contrées d’Amérique centrale. Je savais aussi que le pays axe son tourisme sur les activités sportives et la nature, après m’être un minimum documenté.
Quels sont les aspects de mes différents voyages que j’ai retenus et aimés ?
Avant tout je pense que le Costa Rica est une destination qui permet de se retrouver soi-même en étant plongé dans une nature fascinante et majestueuse : une odeur, un son, une ambiance, croiser un animal, profiter d’une vue magnifique nous ramènent à des pensées plus essentiels et sobres. Pour un Européen, la chaleur, les couleurs joyeuses et colorées, le climat lumineux, les paysages variés partagés entre terre et océan, la bonne humeur des « Ticos » (les autochtones) sont une invitation à oublier le temps et à prendre soin de soi.
Je pense que pour baigner davantage dans le rythme du pays, il est sans doute bien plus sympathique de loger chez l’habitant, travailler dans une ferme (si on reste longtemps) et surtout bien moins coûteux et plus enrichissant sur le plan personnel de fonctionner ainsi. Il existe de meilleures chances par ce biais de percevoir le Costa Rica « authentique ». Il n’est pas interdit en parallèle de se faire plaisir en logeant à des endroits insolites et uniques si le budget le permet, car on ne le fera peut-être que de rares fois dans sa vie !
Quels sont les constats qui m’ont rendu plus pragmatique au sujet de cette destination ?
Le Costa Rica a tendance à devenir un parc d’attraction grandeur nature où la moindre activité proposée est plutôt onéreuse.
Petit à petit, je me suis rendu compte à multiplier les séjours en « lodges » et chercher à faire de multiples activités, que le touriste est surtout un « porte-monnaie à dollars sur pattes ». Avoir un contact privilégié avec des personnes du terroir nous donne plus souvent accès à des plaisirs simples et plus entiers ( visiter une cascade à proximité, partir en visite de nuit pour observer la vie intense accompagné d’un habitant du village proposé par le bouche à oreille, etc…) que les points d’intérêts listés dans les guides de voyage.
Le pays fournit beaucoup d’effort désormais pour épargner son environnement, on peut cependant se demander si l’objectif est d’en faire un argument face à une fréquentation touristique de plus en plus importante ou si la volonté est là avant tout chose de relever les défis écologiques.
Le Costa Rica n’échappe pas cependant à la dégradation de son environnement, à la pollution qu’elle soit intérieure du fait du mode de vie ou à l’activité économique, ou subie comme quasiment partout dans le monde désormais.
Il ne faut donc pas idéaliser la propreté et s’arrêter à la carte postale, il n’est pas rare de traverser certains villages ou principales grandes villes où les rues sont jonchées de détritus. L’agriculture a grignoté sur les fabuleuses forêts et l’usage des pesticides est une pleine réalité.
Ceci-dit l’ensemble de ces observations n’est pas une spécificité propre au Costa Rica !
Finalement, qu’est-ce que je peux en dire ?
Je n’ai pas l’intention de dire que je connais bien le Costa Rica, je l’ai découvert avec mes propres filtres, idées reçues, à priori et aussi avec un certain réalisme en cumulant les expériences.
Le bilan est bien évidemment très positif sinon je ne serai pas parti plusieurs fois !
Je n’y retournerai plus en tant que touriste (sauf bien sûr pour aller faire du surf !) si je dois repartir, mais pour y faire du volontariat pour la faune et la flore, ou pour y vivre tout simplement, même si nos moyens, notre profession, nos choix de vies, les règles d’installation sont devenues plus strictes, et ne permettent pas à tout le monde de franchir le pas facilement.
Je conçois aussi que chacun a des objectifs et attentes personnelles, donc ce qui a compté pour moi, c’est le plaisir de voyager à nouveau, découvrir ce pays singulier et avoir une première approche de l’Amérique centrale.
L’émission « Échappées belles » sur le Costa Rica dresse un portrait du pays et des habitants en plus du « stéréotype » de sa merveilleuse nature.
Informations générales sur le Costa Rica :
– Le guide du routard et les infos sur le web consacrées à ce pays
– Des dossiers pratiques et actus sur le Costa Rica